Les émissions de CO2 associées à la mobilité représentent entre 20 et 50% des émissions de GES d’une ville ou métropole. Il s’agit donc d’un enjeu considérable pour les Maires et Présidents de Métropoles/Agglomérations. Et le trafic routier représente à lui seul plus de 90% du sujet.
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2020-12/datalab_81_chiffres_cles_du_climat_edition_2021.pdfNotre expérience montre que la complexité de ce sujet nécessite avant tout de la persévérance. C’est un « marathon » qui attend les villes et agglomérations pour réduire significativement les émissions de CO2. Des gains de 2 à 3% par an sur 10 ou 20 ans constituent déjà un remarquable objectif. A ce niveau de progrès, une mesure précise, reproductible et transparente des émissions de CO2 est indispensable. Grâce aux algorithmes d’ECOMOB qui convertissent en temps réel les traces GPS et le trafic de toutes les voies d’une agglomération en émissions de CO2, les villes disposent à la fois d’un outil unique leur permettant de suivre les progrès mais surtout de cibler les actions de réduction.
Les actions potentielles de réduction des émissions de CO2 sont multiples et le risque est de se noyer dans des plans d’actions trop ambitieux ou trop vastes. Notre expérience accumulée avec nos villes partenaires montre qu’avec 3 à 4 actions pertinentes, un gain de -7% à -9% est accessible sur une période de 3 ans. C’est le rythme nécessaire et suffisant pour tenir les engagements des Accords de Paris. C’est exactement le sens de notre démarche avec les villes. Mesurer précisément pour ne pas se perdre dans des actions peu impactantes et focaliser les énergies et les ressources sur un nombre limité de projets.
https://www.un.org/fr/climatechange/paris-agreementCOP21 : l’Accord de Paris sur le climat et la réduction des émissions de CO2
Concernant les transports en commun, le pareto des émissions montre sur notre panel de villes partenaires que sur des agglomérations de 100.000 habitants, la modification du mix énergétique de 3 à 4 lignes suffit à diviser par 2 les émissions sur ce poste qui représente entre 2 et 10% du total. C’est une opportunité de gain rapide même si coûteux.
Pour l’essentiel des émissions automobiles, au-delà de l’électrification du parc automobile qui prendra de nombreuses années et qui n’est pas totalement un levier à la main des collectivités, les 2 principaux enjeux sont