Trafic ralenti : plus de pollution !

Emissions de CO2 : pourquoi c’est un problème ?

Le dioxyde de carbone (CO2) est le 2ème gaz à effet de serre dans l’atmosphère après la vapeur d’eau, il contribue pour 26% à l’effet de serre. Ces émissions sont d’origine naturelle ou liées aux activités humaines, cette dernière source étant en forte augmentation depuis plus de 50 ans. Le CO2 émis peut être capturé par des puits de carbone naturels mais même si l’absorption de CO2 a doublé depuis 1960, cela ne suffit pas pour compenser la hausse de émissions qui s’accumulent dans l’atmosphère.

Ces émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont le principal facteur du réchauffement climatique avec les impacts induits sur les écosystèmes et indirectement sur la vie et la santé humaine. En vertu des accords de Paris sur le climat de 2015, les pays signataires ont convenu de limiter l’évolution du réchauffement climatique « bien en dessous de 2°C » d’ici la fin du 21ème siècle. Pour limiter le réchauffement à +1,5°C, il est nécessaire de diviser par 2 les émissions de CO2 d’ici 2030 et atteindre le « net zéro » émission d’ici 2050.

L’urgence climatique commence dès maintenant

 

#CO2 #Climatechange

Les émissions de CO2 en France : la palme aux transports et à la mobilité

Chaque pays du fait de son mix énergétique et de ses infrastructures a une répartition différente des sources d’émissions de CO2. En France cette répartition est dominée par les transports et la mobilité :

  • Transports et Mobilité : c. 29%
  • Industrie : c. 20%
  • Agriculture : c. 17%
  • Résidentiel et Secteur tertiaire : c. 17%
  • Industrie de production de l’énergie : c. 11%

Les transports et la mobilité représentent donc un enjeu majeur en France avec une répartition, au sein de cette catégorie de 52% pour l’automobile, c. 25% pour les Poids Lourds, moins de 3% pour l’aérien et moins de 1% pour le ferroviaire.

En milieu urbain ou péri-urbain, le poids des déplacements et de la mobilité dans les émissions de CO2 est encore plus important. Il est évalué à 36% en moyenne, fluctuant entre 20 et 50% en fonction des agglomérations et de leur contexte.

L’automobile reste le moyen de transport le plus utilisé par les Français

 

#Automobile #CO2

Réduire les émissions de CO2 en ville : priorité à la mobilité

Dans ce contexte, les agglomérations et villes n’ont pas le choix que de s’attaquer au sujet de l’éco mobilité et les émissions de CO2 associées. Plusieurs stratégies possibles :

– L’éco-punition consistant à pénaliser les automobilistes sans discernement en espérant qu’à l’usure ils se lassent d’utiliser leurs véhicules et se tournent vers les mobilités collectives ou douces.

Une démarche analytique et pragmatique pour progressivement changer les habitudes grâce à l’engagement volontaire des citoyens. Cette démarche commence par mesurer et comprendre où se génèrent les émissions de CO2 d’une agglomération pour cibler des actions en direction des usagers concernés.

Chez ECOMOB, nous sommes clairement engagés dans la deuxième voie, participative mais sans compromis. Toutes nos solutions visent à mesurer puis engager les citoyens, grâce au digital, en support des équipes en charge au sein des agglomérations et communautés de communes. C’est selon nous le seul moyen durable de concilier le besoin de mobilité pour tous, besoin synonyme de libertés individuelles essentielles, et l’écomobilité responsable de chacun pour préserver la planète dans la durée.

 

Trafic ralenti : plus de pollution !

La consommation d’un véhicule thermique et donc ses émissions de CO2 dépendent de la vitesse de circulation. 

En moyenne, à 70km/h, une véhicule particulier émet 150g de CO2 par km contre 300g lorsque le trafic est très ralenti (10 km/h) : 2 fois plus ! 

(source CEREMA 2021)

 

Pour réduire les émissions de CO2 en milieu urbain, il faut donc travailler sur trois axes complémentaires : 

  • Réduire le nombre de véhicules
  • Fluidifier la circulation 
  • Réguler la circulation des poids lourds en ville
    (cf Ecomob newsletter 2022 : 1 poids lourd = 6 véhicules particuliers)

 

 

 

Puits de carbone : un levier de décarbonation ?

Les puits de carbone sont des mécanismes naturels ou artificiels qui capturent du dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère et le stockent de manière durable.

Les forêts, les océans, les sols agricoles, sont les principaux puits de carbone naturels : 

100 arbres captent en moyenne 2,5 tonnes de CO2 par an*, soit la quantité de CO2 émise par un poids lourds sur 3000 km ou d’un véhicule particulier sur 15000 km. 

En ville, les infrastructure urbaines, comme les parcs, les jardins suspendus, les toits verts et les îlot de fraicheur végétalisés … sont aussi des puits de carbone. 

 

*(varie selon les différentes espèces d’arbres)

 

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